Plaidoyer pour un stage d’alimentation naturelle

Depuis plus de quarante ans, je vois des corps se délier, des douleurs s’éteindre, des regards s’éclairer. Mais ce n’est pas une méthode que j’enseigne : c’est une reconnexion. Dans cet article, je reviens sur la naissance presque accidentelle de mes stages d’alimentation naturelle — et sur ce qu’ils sont devenus au fil du temps. Un témoignage, une trajectoire, et surtout, une invitation à écouter ce que ton corps sait déjà.

Pourquoi je propose des stages

Autrefois, un centre international en région parisienne accueillait chaque année des centaines de personnes venues découvrir un secret oublié : l’instinct alimentaire. C’était une aventure collective, foisonnante, portée par l’élan d’un renouveau. Trois semaines sur place étaient l’idéal. Certains restaient moins, d’autres plus. Peu importait : ce qui comptait, c’était l’expérience.

Dans les années 80 et 90, l’instinctothérapie a connu son âge d’or. Elle a semé des graines qui ont germé sous mille formes dans les mouvements crudivores. Puis, comme souvent quand une idée dérange les habitudes et les intérêts bien installés, le retour de bâton est arrivé. À la fin des années 90, les critiques se sont unies : médias avides de polémiques, institutions inquiètes, tribunaux. Le mouvement est alors devenu plus discret, mais il n’a pas disparu.

Et moi, que faisais-je là-dedans ?
J’étais chez moi, avec ce feu intérieur qui ne demandait qu’à se propager. On m’a dit : « Tu devrais faire des stages. »
La phrase a résonné.
Elle sonnait juste.
C’est pourquoi, aujourd’hui, tu me lis.

L’instinct alimentaire, ce patrimoine universel

Ce qui m’a bouleversé, dès les premières expériences, c’est l’évidence : nous avons tous un instinct alimentaire. Il sommeille. Il attend. Et il peut se réveiller… instantanément.

Quand j’ai senti cela vibrer dans ma propre chair, une responsabilité est née : transmettre cette bonne nouvelle. L’instinct est inscrit dans notre code génétique. Il n’est ni culturel, ni intellectuel. Mais il est, dès la naissance, étouffé par les habitudes, les croyances, les automatismes.

Et ce cycle se perpétue, enfant après enfant… sauf si quelqu’un, quelque part, ose en sortir.

Rien ne vaut l’expérience

Quand j’ai découvert l’instinct, on me disait :
« Tu peux douter, tu peux questionner… mais surtout, expérimente. »

Alors j’ai expérimenté. Et l’expérience est devenue chemin.
Quarante ans plus tard, je marche encore.

Une redécouverte née en 1964

C’est en 1964 que les pionniers ont redonné un nom à ce qui, autrefois, allait de soi : l’instinct. Ils ont observé des phénomènes troublants : un aliment délicieux un jour devenait insipide le lendemain, puis redevenait attirant un autre jour. Ce n’était pas du hasard : c’était une boussole intérieure.

Zéro risque, mille bienfaits

Remettre en route son instinct, c’est rallumer une lampe oubliée.
C’est arrêter de penser sans cesse à quoi manger.
C’est sentir ce qui est bon. Vraiment bon. Pour nous. Maintenant.

Et quand le bon carburant entre dans notre corps, alors tout change :

• L’énergie revient.
• La douleur s’apaise.
• La digestion s’allège.
• La sérénité s’installe.

Une pratique accessible à tout âge

Oui, l’instinct fonctionne à tout âge, du nourrisson au vieillard.
Mais il demande un effort : faire taire le mental.
Sentir, goûter, s’écouter.

Et parfois, il faut quelqu’un pour nous aider à cela.
Un cadre. Une méthode. Une main tendue.

Le plaisir, sans culpabilité

Quand tu suis ton instinct, tu ne manges que ce qui te fait du bien.
Tu arrêtes dès que ce n’est plus bon. Tu es guidé par le plaisir, pas par la tête.
Et ce plaisir est sans poison, sans remords, sans arrière-goût amer.

Le corps se nettoie, doucement

Très vite, le corps lance un grand ménage. Il expulse les toxines que l’alimentation transformée avait fait entrer. Il retrouve son intelligence d’auto-équilibrage. Ce processus, appelé détoxination, se fait naturellement, sans forcer.

Une semaine pour changer de vie

En stage, tout est prévu pour te permettre de vivre cette expérience à fond.
Les repas sont des rituels.
Les échanges quotidiens répondent à toutes les questions.
L’ambiance est simple, bienveillante, curieuse.
En sept jours, tu repars plus léger, plus clair, plus vivant.

Pour certains, c’est le début d’un nouveau chemin.
Pour d’autres, un souvenir marquant, gravé dans le corps.

Alors, prêt à tenter l’expérience ?

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